Incunables
On désigne par "incunables" les premiers livres imprimés en Occident après la publication à Mayence, par les ateliers de Gutenberg, de livres imprimés à partir de caractères mobiles. Ces ouvrages sont publiés en Europe dans la deuxième moitié du 15e siècle, jusqu'à l'année 1501.
La reproduction mécanique de l'écrit
En Europe au milieu du XVe siècle, on sait reproduire mécaniquement des textes courts sous la forme de livrets ou feuillets xylographiques. On taille des blocs de bois en laissant apparaître un dessin en relief, accompagné de quelques mots ou de quelques lignes de textes. Puis on encre la plaque et on y applique une feuille que l’on presse au verso. Les ateliers savent reproduire ainsi en plusieurs exemplaires des planches de jeux de cartes ou des images pieuses. Mais la xylographie ne convenait pas pour des textes de plusieurs pages
Où Gutenberg invente le procédé typographique
La grande découverte de Gutenberg sera de mettre en œuvre un ensemble de procédés pour pouvoir produire mécaniquement et à la chaîne plusieurs exemplaires d’un même ouvrage. On sait peu de choses de Johann Gensfleisch dit Gutenberg (vers 1399-1468), né à Mayence où son père est orfèvre. Il s’est donc initié très jeune aux techniques du métal et a reçu une solide formation pour créer alliages, moules et matrices. Il invente la presse à imprimer qu’il adapte du pressoir qu’utilisaient les vignerons ainsi que la composition des caractères mobiles. Il crée des caractères mobiles résistants par un alliage d’antimoine et de plomb.En 1450 il demande de l’aide financière à un banquier Johann Fust, pour mener à bien son projet. Il choisit d’imprimer le livre le plus universel à l’époque en Europe, la Bible.Entre 1452 et 1455, la Bible à quarante-deux lignes est imprimée à cent quatre-vingts exemplaires environ.
En Europe au milieu du XVe siècle, on sait reproduire mécaniquement des textes courts sous la forme de livrets ou feuillets xylographiques. On taille des blocs de bois en laissant apparaître un dessin en relief, accompagné de quelques mots ou de quelques lignes de textes. Puis on encre la plaque et on y applique une feuille que l’on presse au verso. Les ateliers savent reproduire ainsi en plusieurs exemplaires des planches de jeux de cartes ou des images pieuses. Mais la xylographie ne convenait pas pour des textes de plusieurs pages
Où Gutenberg invente le procédé typographique
La grande découverte de Gutenberg sera de mettre en œuvre un ensemble de procédés pour pouvoir produire mécaniquement et à la chaîne plusieurs exemplaires d’un même ouvrage. On sait peu de choses de Johann Gensfleisch dit Gutenberg (vers 1399-1468), né à Mayence où son père est orfèvre. Il s’est donc initié très jeune aux techniques du métal et a reçu une solide formation pour créer alliages, moules et matrices. Il invente la presse à imprimer qu’il adapte du pressoir qu’utilisaient les vignerons ainsi que la composition des caractères mobiles. Il crée des caractères mobiles résistants par un alliage d’antimoine et de plomb.En 1450 il demande de l’aide financière à un banquier Johann Fust, pour mener à bien son projet. Il choisit d’imprimer le livre le plus universel à l’époque en Europe, la Bible.Entre 1452 et 1455, la Bible à quarante-deux lignes est imprimée à cent quatre-vingts exemplaires environ.
La typographie
De plomb et d'encre
La technique typographique semble simple dans son principe : on compose des textes en assemblant des caractères mobiles de plomb. Le signe typographique est gravé sur une plaque de métal très dur. Un poinçon est réalisé. Puis il est imprimé en creux dans une matrice. Celle-ci est insérée dans un moule dans laquelle on coule un mélange de métal (plomb, étain, antimoine). On obtenait ainsi des caractères identiques et en aussi grand nombre que l’on voulait. Les lettres étaient fondues en plusieurs milliers d’exemplaires. Les caractères étaient rangés dans un tiroir, la casse divisée en plusieurs compartiments. On procédait alors au travail de composition.
La technique typographique semble simple dans son principe : on compose des textes en assemblant des caractères mobiles de plomb. Le signe typographique est gravé sur une plaque de métal très dur. Un poinçon est réalisé. Puis il est imprimé en creux dans une matrice. Celle-ci est insérée dans un moule dans laquelle on coule un mélange de métal (plomb, étain, antimoine). On obtenait ainsi des caractères identiques et en aussi grand nombre que l’on voulait. Les lettres étaient fondues en plusieurs milliers d’exemplaires. Les caractères étaient rangés dans un tiroir, la casse divisée en plusieurs compartiments. On procédait alors au travail de composition.
Les premiers livres imprimés
Johann Rosembach imprimeur à Perpignan
Une publication en catalan du Llibre de les dones de Francesc Eiximenis
Libre de les dones
Imprimé sur 2 colonnes, en caractères gothiques, lettre grise
Le colophon en fin d'ouvrage avec la marque typographique
La diffusion de l'imprimerie en Europe