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Vues d'optique

Traces particulières et originales dans la production de gravures au 18e siècle, ces images étaient destinées à être visionnées en utilisant une boîte d'optique

 
Les vues d’optiques sont des estampes gravées sur cuivre puis coloriées à la main. A première vue, ce sont des estampes qui diffèrent peu des autres. Mais quelques détails montrent qu'elles avaient une detination particulière.
*Ce sont le plus souvent des monuments ou des paysages urbains connus qui sont reproduits.
*Les gravures s'inspirent d'images existantes, estampes ou tableaux.
*Le format est relativement standardisé pour que l’image puisse être vue grâce à un dispositif optique. La feuille fait 30 x 45 cm et la gravure 23 x 40 cm.
*La perspective est accentuée.
*Le titre en haut de l'image est gravé à l'envers afin qu'il apparaisse à l'endroit lorsque l'image était projetée.


Les premières vues d'optique sont éditées à Londres au 18e siècle. Rapidement cette mode va gagner toute l'Europe entre 1740 et 1790. Les vues d'optique se diffusent plus largement par l'intermédiaire de colporteurs et de monteurs d'optique itinérants qui s'installent dans les foires et les marchés.

Une petite collection de sept gravures : voir les reproductions
On retrouve deux éditeurs spécialisés dans les vues d'optique :
Louis-Joseph Mondhare (1734-1799) : graveur, éditeur et marchand d'estampes.

Jacques Chereau (1688-1776) : graveur et marchand d'estampes. Il vit quelques temps à Londres d'où il rapporte la technique de la vue d'optique dont sa boutique se fera une spécialité.
Jacques Chereau a publié une vue optique de Perpignan



Pour vous faire une idée de ces boîtes d'optique et de leur fonctionnement, vous pouvez aller visiter le Museu del cinema à Girona qui expose quelques modèles.

Écrit par Marie-Andrée CALAFAT

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des ouvrages rares ou surprenants à découvrir