Matrices d'estampes
Cette collection atypique est le fonds d'un atelier. Ce sont des matrices sur divers supports qui ont servi à illustrer la fameuse revue La Tramontane : revue bimensuelle illustrée, régionaliste, littéraire, artistique, satirique et mondaine parue à partir de 1917. Les plaques sont en cuivre, en zinc ou en bois.
Elles témoignent de la varité d'impressions utilisées : procédés en relief ou en creux.
Une histoire des procédés :
Dès le 14e siècle eu Europe, des images pieuses sont reproduites en relief au moyen de planches en bois taillées à la gouge dans le sens de la fibre du bois. Ce procédé en relief est appelé gravure sur bois de fil. Après l'arrivée de l'imprimerie, ces types de gravure en relief tout comme les caractères typographiques, s'intègrent facilement aux textes imprimés.
Au 16e siècle, une nouvelle technique, la gravure en taille douce sur matrice de cuivre, remplace la gravure sur bois. La plaque de cuivre est gravée avec une pointe sèche ou avec un instrument pointu : le burin. Une autre technique, l'eau-forte permet un autre type de gravure indirecte : la planche de cuivre est vernie, le dessin griffé avec une pointe puis mordu par des bains d’acide.
Avec la manière noire, l'artiste part du noir pour révéler peu à peu les blancs à l'aide de racloirs ou de brunissoirs.
L'image a un rendu plus détaillé. La gravure sur bois continue à être largement utilisée dans les ornementations du livre : bandeaux, lettres grises, frises, culs-de-lampe...
Au 19e siècle apparaissent de nouvelles techniques comme la lithographie. La gravure sur bois de bout est aussi largement utilisée dans la publication d'ouvrages.
La stéréotypie utilise des plombs moulés à partir de matrices en bois de bout.
Elles témoignent de la varité d'impressions utilisées : procédés en relief ou en creux.
Une histoire des procédés :
Dès le 14e siècle eu Europe, des images pieuses sont reproduites en relief au moyen de planches en bois taillées à la gouge dans le sens de la fibre du bois. Ce procédé en relief est appelé gravure sur bois de fil. Après l'arrivée de l'imprimerie, ces types de gravure en relief tout comme les caractères typographiques, s'intègrent facilement aux textes imprimés.
Au 16e siècle, une nouvelle technique, la gravure en taille douce sur matrice de cuivre, remplace la gravure sur bois. La plaque de cuivre est gravée avec une pointe sèche ou avec un instrument pointu : le burin. Une autre technique, l'eau-forte permet un autre type de gravure indirecte : la planche de cuivre est vernie, le dessin griffé avec une pointe puis mordu par des bains d’acide.
Avec la manière noire, l'artiste part du noir pour révéler peu à peu les blancs à l'aide de racloirs ou de brunissoirs.
L'image a un rendu plus détaillé. La gravure sur bois continue à être largement utilisée dans les ornementations du livre : bandeaux, lettres grises, frises, culs-de-lampe...
Au 19e siècle apparaissent de nouvelles techniques comme la lithographie. La gravure sur bois de bout est aussi largement utilisée dans la publication d'ouvrages.
La stéréotypie utilise des plombs moulés à partir de matrices en bois de bout.
Une collection atypique à valoriser
un beau chantier en devenir
En 2012, un restaurateur est venu faire des essais pour procéder au dépoussiérage complet et au nettoyage des plaques. Il a traité une petite partie de la collection. Mais le plus gros reste à faire. Les plaques sont conservées à plat dans des boîtes de conservation en attendant que l’on procède à l’inventaire, au dépoussiérage et au conditionnement. Il s’agira de faire un dépoussiérage complet et un conditionnement des pièces suivant le matériau de la matrice. Les bois et les linogravures seront conservés dans des pochettes à rabats en papier permanent. Les matrices de cuivre et de métal seront conditionnées dans des boîtes de papier permanent. Les œuvres seront conditionnées, cataloguées, numérisées et mises en lignes progressivement dans les années à venir.
Il faudrait étudier la possibilité pour leur valorisation de faire imprimer les matrices avant leur nettoyage et de conserver une épreuve sur papier de chacune d'entre elles.
Un beau chantier en devenir.
Il faudrait étudier la possibilité pour leur valorisation de faire imprimer les matrices avant leur nettoyage et de conserver une épreuve sur papier de chacune d'entre elles.
Un beau chantier en devenir.